

La capoeira est un art martial afro-brésilien qui puiserait notamment ses racines dans les méthodes de combat et les danses des peuples africains du temps de l'esclavage au Brésil. Elle se distingue des autres arts martiaux par son côté ludique et souvent acrobatique. Les pieds sont très largement mis à contribution durant le combat bien que d'autres parties du corps puissent être employées telles que, principalement, les mains, la tête, les genoux et les coudes. Les « joueurs » peuvent prendre position en appui ou en équilibre sur les mains pour effectuer des coups de pieds ou des acrobaties. De formes diverses, la capoeira est jouée et/ou luttée à différents niveaux du sol et à différentes vitesses, accompagnée le plus souvent par des instruments, des chants et des frappements de mains.
Des formes très analogues, aussi bien dans les gestes que dans les rythmes, sont connues et pratiquées dans la plupart des pays concernés par la colonisation et la traite négrière. Le moring à Mayotte, Madagascar et à La Réunion, le ladja (ou danmye, ag'ya) en Martinique et en Guadeloupe, le maní à Cuba, le pingue à Haïti, le susa au Surinam, etc.

LES INTERVENANTS DU GISC RÉSERVOIR D'ARTISTES depuis novembre 2006 TOUS SOLIDAIRES POUR LUTTER CONTRE L'ISOLEMENTS DES PERSONNES DÉPENDANTES ET CRÉER DES LIENS ENTRES LES GÉNÉRATIONS
Cette approche de la ville par la danse offre une mise en valeur des espaces urbains, une découverte culturelle à travers les itinéraires proposés par l'association GISC. L'espace public, par ses places, rues, jardins, façades, balades sur le canal du midi et quais, bâtiments industriels, Commerciaux, marchés, monuments historiques, devient alors une véritable source d'inspiration artistique, un lieu d'expression autour duquel les artistes et associations de danse évolueront.
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